jeudi 10 mars 2011

Aveuglante évidence

Ne dit-on pas - parfois avec tellement de bon sens et parfois tellement de malaise : "c'est la vie !"

La Vie est tout ce qui est.
Tout - sans la moindre exception - est la Vie-Une.  L'Un (ou Conscience, ou Tao, Dieu, Être, peu-importe-le-Nom-qui-ne-sera-jamais-ce-vers-quoi-il-ne-peut-que-pointer :-)

S'exprimant ou se manifestant en tout ce qui apparaît, en toutes les apparences sous toutes les formes, dispositions et couleurs - y compris ce corps-esprit appelé ici zenzero (qui s'amuse à écrire ce texte) et toi (qui lis attentivement ces lignes ou les survoles) - la Vie vit.
La Vie se vit. Être est. Partout ici, éternellement maintenant, c'est la vie.

Les apparences sont comme des mirages, comme des arcs-en-ciel, comme des reflets dans un miroir, comme des ombres : elles sont et elles ne sont pas. Les humains les voient et pourraient en parler jusqu'à en perdre la voix, s'en faire des films et tout un cirque. Tu peux leur courir après mais toujours ces apparitions t'échappent, reculent et/ou disparaissent. Simplement insaisissables.

Tout ce qui apparaît disparaît ou disparaîtra un jour - notre star N° 1, le soleil, y compris (sauf que lui disparaîtra une nuit :-)  Affaire de temps. Néanmoins et me semble-t'il de façon incontestable dès lors qu'on y réfléchit à neuf, affaire de dualité, de polarité, de paire d'opposés complémentaires, inséparables, interdépendants. Tout se tient, va par paire, le soi-disant bien avec le prétendu mal, le haut et le bas, le début et la fin par exemple - l'un n'allant pas sans l'autre.

Encore une fois donc, ce qui naît doit mourir, "and the show must go on", le spectacle continue comme il se doit, la vie continue.
Imperturbable.

C'est comme un jeu de lumière et, au fond du fond nous sommes Lumière. En surface et non séparés du tout les corps et esprits sont comme des lampes - de diverses formes et couleurs, de toutes les époques.

Je suis, nous sommes, tout est, la Conscience-Lumière. À l'évidence toi qui lis ces phrases aussi, déguisé en Pierrette, Jacques ou Jeanne (ou en appellation plus mode~erne, en Sandra, Kevin, ou Laetitia).


Si difficulté il y a, c'est que Cela est tellement évident - plus proche que notre souffle - tellement déjà et toujours présent, que la plupart d'entre nous la plupart du temps ignore ou néglige cette évidence pour courir après les illusions. Ou s'en plaindre.

Et ça aussi, mon cher Miroir, c'est la vie !