lundi 2 mai 2011

Peut-être ... ce que tu veux vraiment ?

Le désir du plaisir et la peur de la douleur sont les deux pôles du mental inquiet,
mental enchaîné à la mémoire, au temps.

Au fond du fond, quand la pensée est tranquille, il n'y a pas de problème, il y a uniquement ce qui est.
Le passé est mort, le futur pas né,
le présent - la vie telle qu'elle est - intemporel-le.
Mystère complet !

Comprise - simple évidence - dans ce qui est,
la masse des innombrables histoires à dormir debout qui se racontent ;
ainsi qu'en écho, les nombreuses histoires d'éveil et de réalisation.

Voir la nature onirique et dualiste de la pensée - voir son mécanisme d'illusoire séparation à l'oeuvre - n'empêche nullement son utilisation, n'empêche aucunement l'engagement dans toutes sortes d'actions et de réflexions, de remises en question, de réponses et réactions.

Ouf ...

Ne plus croire toutes les pensées passant par la tête,
observer sans s'y attacher désirs et peurs,
et pourtant se sentir cause et partie prenante de tout Cela,

en cette non-crédulité (ou, en cette remise en question),
en ce regard et ce ressenti repose la paix.
Inconcevable. Indicible.

Paix vibrante.