vendredi 31 décembre 2010

Nous nous racontons des histoires

Histoires et contes à dormir debout,
nous nous racontons des histoires.

"Je m'appelle Prénom Nom, je suis né/e le JJ.MM.AAAA à Lieu en Pays, j'ai étudié la Branche et maintenant je suis et travaille en tant que Profession. Je suis État civil, j'ai (n'ai pas d') ... enfant/s, je vis à Lieu et je suis ... et patati et patata ..."

Est-ce bien vrai,
est-ce qui et ce que je suis ?
Suis-je réduit à cela ?

Suis-je, es-tu, ce corps né tel jour (corps qui existait déjà durant environ neuf mois dans le sein maternel, corps qui s'est transformé depuis, se transforme en ce moment-même) et qui disparaîtra à coup sûr tel autre jour  ?

Es-tu les pensées, les mots pour les formuler, les noms - propres et communs - que ton entourage t'a remarquablement transmis ?

Es-tu les émotions/sentiments, les impressions/sensations qui te traversent ?

Es-tu l'histoire que tu (te) racontes ?
(tu peux le remarquer en ce moment-même, ton histoire varie selon les contextes, humeurs, situations, circonstances, périodes, personnes à qui tu te racontes)

Es-tu l'histoire que d'autres racontent à ton propos, et si oui, laquelle au juste ?


NON, NON, NON, et encore NON.
Tout, mais vraiment absolument tout sans la plus petite exception, tout ce que l'on a pu, peut et pourra dire sur toi n'est pas vrai.

Oui ce corps existe, changeant, et non tu n'es pas ce corps changeant.
Tu as ce corps.

Les pensées s'en viennent, s'en vont, reviennent et repartent, et tu n'es pas ce tourbillon, tu n'es pas ce va-et-vient brouillon.
Tu n'es pas tes pensées, ni donc ce que ou qui tu penses être.

Les émotions, sentiments, impressions et sensations se succèdent. Comme des nuages dans le ciel.
Tu n'es pas tes émotions,
tu les vois et sens passer.

Tu serais plutôt comme le ciel permettant l'apparition et la disparition des nuages.
Tu serais plutôt comme l'espace - sans forme - permettant la venue et le retrait d'objets, de formes.
Tu serais plutôt comme le silence permettant aux sons d'aller et venir.

Le ciel demeure alors que les nuages passent et trépassent.
L'espace subsiste alors que les formes et objets apparaissent et disparaissent.
Le silence règne imperturbablement alors que les sons ne font que passer.

Ton corps change et passe,
ton nom, tes pensées, paroles, sentiments, impressions, sensations, faits et gestes changent, passent et trépassent ...
et
tu es déjà, encore et toujours ici.

Tu étais déjà ici dans la petite enfance,
tu es ici, en ce moment-même, à voir cet écran, ces mots, ton corps, tes pensées, faits et gestes,
tu es ici à pouvoir voir/sentir la résonance ou/et la résistance à ce que tu lis.

Tu es, je suis, nous sommes,
ici, maintenant,
ce que les mots 'espace', 'silence', 'voir' tentent de représenter, de symboliser.

Plus ou moins en vain
et ça, c'est aussi une histoire ...

jeudi 16 décembre 2010

Nulle part à part

Tout se tient.

Quoi qu'en dise ta tête -
ton coeur et ton souffle en témoignent.

Tout provient de,
et pointe vers  >>>>>  l' Unique.

Insaisissable Mystère ...

U N I V E R S
Poésie de l'Un

Tout rimant à Rien


C'est tout et uniquement ... TOI

lundi 22 novembre 2010

Univers ... au coeur et, plus encore, bien au-delà de la pensée

Le mystère que nous, humains, appelons la vie est un,
est homogène,
est inséparable.

Le mystère est entier
la vie est une.
Un tout inséparable.

Ceci inclut, à l'évidence, ce que les humains appellent la pensée, le mental, l'intellect, la raison, les concepts, les idées, les mots.

Par définition, et en apparence
- seulement en apparence -
la pensée sépare.
Le mental sépare,
l'intellect sépare,
la raison sépare,
les concepts séparent,
les idées séparent.
Les mots définissent, limitent, séparent.


Le mystère est entier
la vie est une.
Un tout inséparable.
Indéfinissable.
Impensable.
Inconcevable.
Insaisissable.
Indicible.


Bien sûr on ~(qui est ce "on" mystérieusement si intelligemment si impersonnel ?)~
bien sûr on peut tout dire, en parler jusqu'à en perdre le souffle, écrire des tonnes de livres, multiplier les blogs ... tout se dérobe encore et encore et rien de substantiel ne se dévoile, rien de substantiel ne demeure.
C'est encore et déjà et toujours - maintenant - le grand vide, l'immense vacance, espace et silence infini laissant aller et venir tout et son contraire, donnant naissance et mort aux myriades de myriades de phénomènes.

Nous, humains, faisons partie de ce mystère, n'en sommes pas séparés du tout. Comment pourrait-on l'être ?
Seule la pensée pense séparation. Et son contraire. Comment pourrait-il en être autrement, la pensée pensant tout et son contraire et l'un n'allant pas sans l'autre ?

Inséparable, disais-je. 

U n i v e r s
à l'évidence un simple concept de plus ...
plutôt décoiffant selon un zenzero amusé 

mercredi 17 novembre 2010

... et moi ... et moi ... et moi - le point


Dire je pense a autant - ni plus et ni moins - de sens et de substance que de dire : je digère.  Ou je respire.
Dire que le soleil se lève et se couche, que la lune est pleine ou pas, que le temps passe vite ou traîne en longueur est probablement dit sans ... réfléchir.
Naïvement ? Sans conséquence, juste une façon de parler sans grande conséquence ?
C'est à voir.

Par expérience, il me semble désormais avoir autant d'influence sur le temps qu'il  ( qui il ? ) fait, sur le soleil, sur la pluie, les saisons, la politique et l'économie de la Chine que "j" 'en ai sur mes pensées, mes émotions, mes paroles, mes silences et mes actions.
Cela n'empêche nullement le soleil de briller 24h/24, 7j/7, la pluie de tomber quand elle tombe, les saisons d'être saisons, la politique et l'économie de la Chine d'être ce qu'elles sont - quoi que cela veuille dire et ne pas dire.
Cela n'empêche nullement mes pensées d'être pensées, mes émotions d'être émotions et de me mouvoir, mes paroles, mes silences et actions d'être paroles, silences et actions. Le point - s'il en est un - est qu'il n'y a plus personne pour prétendre en être l'auteur autonome, indépendant, doté d'un libre-arbitre.

Dire et croire miens mes pensées, émotions, paroles, silences et actions, mon monde (ma vision du soleil, de la pluie, des saisons, de la politique et économie de ma Chine...)
juste une façon de parler sans grande conséquence ?
Au fond du fond, oui, absolument.

En surface, c'est bien moins sûr ...

mardi 19 octobre 2010

La belle affaire ou s'occuper de ses oignons


Une fois n'est pas coutume, je me dis que cette belle personne - X - a dérapé, dérape. C'était prévisible, c'était prévu et c'est ... parfait.

Parfaitement dans l'ordre des choses. Parfaitement, parfait comme les roses, comme les épines, parfait comme la nourriture, les excréments, le jour, la nuit, le chaud, le froid, la naissance, la mort, etc..

Parfois, je reçois de X des messages emplis d'affirmations, d'interrogations et de suppositions sur ce que et qui je suis, sur ce que je pense, veux et fais - ou suis/pense/veux/fais pas.
X hors de soi, X pas à son affaire, nous sommes dès lors les deux dans les miennes d'affaires.

Je ne peux empêcher personne de penser et d'écrire à mon propos ce qui est pensé et écrit ; je ne peux pas empêcher non plus que l'on veuille m'en faire part. Ce que quiconque pense et écrit lui appartient, ce sont là ses oignons ; de mon côté je m'emploie à ne pas les prendre pour miens.

Ce que je lis, comme je le lis, ce que je pense (cette belle personne dérape à nouveau), ce que je fais de ce que je lis et pense, mes filtres, mes grilles de lecture, affects et agissements (m'occuper de ce qui me regarde, ne pas prendre personnellement - ni trop au sérieux - ce qui appartient à X) sont mes affaires. Persister à lire ou arrêter de lire m'appartient. Répondre ou pas, alimenter ou pas certaine circulation d'idées et d'humeurs stressantes, également.
Écrire sur ce blog de même m'appartient.

Rien de mal à tout cela, ni de bien d'ailleurs; pas d'erreur et de correction non plus, juste ce qui est sur cette délicieuse planète - planète sur laquelle les épines, les excréments, l'obscurité, le froid, la mort vont de pair avec les roses, le fait de s'alimenter, le jour, le chaud, la naissance.

X pense, X écrit, m'adresse une partie de ce qui est pensé.
Est-ce que X a vraiment le choix ?

De ce côté-ci aussi ça pense, ça écrit - y compris ici-même - ça signe zenzero et c'est lu ou pas.
La belle affaire, et alors !?

Sur la planète sur laquelle zenzero s'exprime, tout est Un ... et s'exprime, au moins, par deux.
Un tout - multiple en ses formes - un tout en lequel tout est inter-relié, interdépendant, inséparable.
Certains appellent ce mystérieux paradoxe Cela, ou Lîlâ, ou la danse de la Vie, ou le jeu divin, ou la Création ... et en dépit des multiples appellations, confessions, prédications et supplications, au fond du fond personne n'y comprend rien ...   

La pensée, les concepts, les mots sont limités.
Par définition. 

ll y a l'incompréhensible, l'impensable, l'innommable, l'inconcevable Vie-Une se manifestant, incluant tout et son contraire rien,
comprenant la droite et la gauche, le haut et le bas, le chaud et le froid, les louanges et les condamnations, la contraction et la décontraction.
Rien n'est séparé du tout.
 Comment quoi que ce soit pourrait-il être séparé du tout, si ce n'est seulement et illusoirement par la pensée, elle-même partie infime du tout ?
Tout se tient, est complet, complémentaire - même l'idée de séparation est inséparable de son opposé conceptuel ...


Et là encore, c'est l'évidence, si communément ignorée : 

tout se tient,
l'insanité va de pair avec la sagesse,
en une impensable harmonie.

(Illustration par l'absurde :
essaie de couper le bout gauche d'un bâton afin de ne conserver que le bout de droite et tu comprends la folie - si universellement répandue - de vouloir séparer gauche de droite, haut et bas, bien et mal ; l'aberration  de ne vouloir qu'une partie du tout, dans cet exemple - absurde - un bâton avec un seul bout). 
Et pourtant ...

vendredi 1 octobre 2010

De la pluie et du beau temps ...


"J'aurais" - ou je suis censé avoir - 59 ans révolus ce jour - quel gag !

Ce "je" tout comme le "je" de je fais ou ne fais pas mon âge, tout comme le "je" de je pense, je crois, je choisis, je digère, je respire, je perds mes cheveux a autant de sens, de substance et de consistance que le "il" de il pleut, il fait beau.

Vraiment, qui est ce "il" qui ferait la pluie et le beau temps ?
Vraiment, qui est ce "je" qui digèrerait ?

Confusion dans le langage, confusion dans les conceptions et pensées, confusions banales, communes, courantes, confusions tellement répandues.

Je pense !?!  Tu parles !
N'est-il pas plus vrai que "ça" pense - ou pas-, "ça" parle ou pas, ça digère, ça respire ; que le coeur bat - jusqu'à ce qu'il ne batte plus, que les cheveux poussent et tombent ; que ça naît, ça existe et se transforme continuellement puis ça meurt ?
Comme ça !
"Toi" et "moi" n'y sommes pas pour grand chose.
Nous sommes vécus ... respirés ... mus et émus ...

Parfaitement.

Oui - comme ça - parfaitement - en ce moment-même - toujours maintenant.


Tout beau et bon maintenant ...

dimanche 1 août 2010

Mystère et boule de gomme ...


Nous avons oublié - j'ai parfois tendance à oublier - ce que les tout-tout-petits savent encore et découvrent les yeux grand grand ouverts.
Nous avons oublié à quel point  la vie est un mystère.
Un prodigieux - un inconcevable - un impensable mystère !

Nous avons oublié à quel point "nous" - l'esprit, le mental - ne savons pas, ne comprenons pas, ne pouvons pas comprendre, pas saisir, pas appréhender la vie.

Réaliser qu'il existerait des milliards de milliards d'étoiles - de soleils - dans ce que l'on appelle si distraitement le ciel !
Des milliards de milliards de soleils !!!
Des myriades de myriades de boules de feu se mouvant à toute allure !!!
Imaginer l'espace - sachant que notre soleil, soit l'étoile la plus proche de notre planète Terre se trouve à 150'000'000  (cent-cin-quan-te-mil-lions)  de kilomètres !?! 
- zenzero n'y arrive pas, n'y comprend rien du tout -
absolument rien du tout. Dépassé de chez dépassé. Avec mention sidérale, sidérante et sidérée.

Mais non seulement zenzero se fiche de ne pas saisir, zenzero s'en réjouit. Étonné chronique, paraissant parfois coupé de tout, souvent émerveillé, son regard est indiciblement vaste. Comme celui du tout petit qu'il n'a cessé d'être ...

Nous sommes la vie.

Nous sommes cet impensable regard.

Nous sommes ce prodigieux, cet inconcevable mystère
déguisé et taillé en forme de - plus ou moins grande* - personne ...


* Peut-être gagnerions-nous à réapprendre à partager nos jouets !

dimanche 25 juillet 2010

Sérieux s'abstenir !


Il n'y a que l'Un se manifestant en forme de tout.

Seul l'amas de forme-pensées appelé "moi" - soit une construction purement mentale - se prend au sérieux. Seul ce "moi" se croit séparé du reste.
Mais ... comment pourrait-il l'être ?

Seul ce "moi" a peur, se sent seul, pas à la hauteur.
Mais ... pas à la hauteur de quoi si ce n'est d'un autre amas d'idées tout aussi illusoire que lui ? Une idée "moi" pas à la hauteur d'une autre idée ... n'est-ce pas d'une certaine façon craquant ? Touchant ?
Tant d'innocence !

Relaxons-nous simplement, détendons-nous, détendons-nous, tout est déjà bien.
Oui tout est bien - tout va déjà bien - même quand cet innocent "moi" ne le croit pas, ne démord pas de ses histoires à dormir debout.

Détends-toi
il n'y a que l'Un se manifestant en forme de tout, de toi, de moi, du chat, du brin d'herbe, des montagnes, de l'air, de l'eau, des nuages, du soleil, des galaxies, etc, etc, etc,
rien à prendre si au sérieux ...
rien à comprendre ...
rien à craindre ...
tout cadeau ...
tout Toi ...


ouffffffffffffffffffffffffff

mercredi 21 juillet 2010

Ni libertin ... ni échangiste ...

Moi libertin ?  Non.    Échangiste ?  Non.
Polygame alors ?  Non plus.
Polyamoureux ?  Oui.

Si perplexe, cliquer ci-dessus
ou lire un article paru dans le Nouvel Observateur (du 8 au 14 juillet - à consulter/télécharger le temps qu'il restera en ligne, en cliquant ci-dessous :
puis cliquer sur "télécharger ce fichier")

...

Polyamoureux, est-ce
   facile ?  Non.
   Simple ?  Non plus.
   Évident ?
   Pour zenzero oui,  naturellement !

   Ni facile, ni simple mais
   tellement plus clair que  (se)  mentir.
   (Se) mentir qui n'est ni facile ni simple non plus, du tout,
   et tellement, tellement faux-cul.
  

    Comme toi peut-être - moi certainement - l'avons expérimenté ...

dimanche 18 juillet 2010

Aha ! Bonjour tristesse ...

"Comment ça va aujourd'hui ?"

-    "Très bien, avec de la tristesse"

"Oh magnifique ! Et quelle est la pensée triste ?"

-    "Que la relation avec A - et sa transformation - pourrait se passer différemment"

"Ah j'entends bien,  eeh ...  est-ce bien vrai ? Pourrait-elle se passer autrement ?"

-    "En fait non ! ce qui se passe se passe, tel quel"

"Oui, à l'instant ce qui est est, que je l'apprécie ou pas. Et comment est-ce que je me sens et réagis quand je crois cette triste pensée qui se révèle pas vraie ?"

-    "Bein ... eeh ... à l'évidence confus. Avec un peu de déprime, de regret, de mélancolie ; de grisaille dans le ciel, dans l'espace intérieur, de froid piquant. Je me retire, me contracte, me ferme. J'éprouve de la crainte aussi, un manque de confiance, de sérénité et je rentre dans ma bulle, me cache"

"Oui j'entends bien. Et comment est-ce que je me sens dès lors que je ne crois pas ce triste mensonge ?"

-    "Oh tout baigne ! Je me sens  d é t e n d u , serein, léger, reconnaissant. Présent. Totalement en paix avec ce qui se passe comme ça se passe. Ce qui n'est plus vraiment de la tristesse est présent, mais plutôt comme une sensation d'ouverture, de douce vulnérabilité  ...  oui c'est ça, de douceur, de grande tendresse."


Révolution intérieure :
"La relation avec A et sa transformation ne pourrait se passer autrement"

Pssssssss :-)    Je ne suis pas schizophrène, mais moi si.

Merci à A
Clin d'oeil complice et plus que reconnaissant à Byron Katie  (un clic de souris sur sa photo ci-contre et tu peux découvrir ou revoir ce qu'elle appelle le ...Travail :-)

    

jeudi 15 juillet 2010

Aussi simple que cela ...


La vie est. 

Que le  mental le comprenne ou pas,
quoi que nous croyons ou ne croyons pas 

Être est. 

Être - la vie - n'est pas un problème à résoudre,
pas quelque chose à atteindre plus tard ou à réussir. 

La vie - être - est.

Maintenant, toujours maintenant. 

C'est ce qui regarde ces mots et l'espace sous-jacent, tout autour, illimité ; inséparable trinité !
(l° -   ce qui regarde maintenant ;   ll° -   ces mots ici-même ;   lll° -   l'espace dessous, tout autour et au-delà).

Il n'y a de problème que du point de vue limité - l'aveuglement - du moi qui se croit séparé. Moi autonome, tu parles !  Moi en charge ? doté d'un libre-arbitre ? Non.
Moi perdu ?  Oui !
Pauvre moi - qui croit devoir chercher à l'extérieur la sécurité ou l'amour ou la reconnaissance. Sans davantage de succès qu'un poisson qui s'évertuerait à remonter le courant afin de trouver de l'eau. 
Moi apeuré - qui essaye de se défendre, de se protéger, de se battre. Ah ! se battre ! et se battre encore ! quelle folle idée si largement répandue :
" Il-elle s'est bien battue-e "  "Il faut se battre, lutter, serrer les dents "  "La vie est un combat, c'est comme ça"
Ah bon !     Est-ce bien vrai  ??? 


...


Conscience - et mille autres mots pour nommer ce qui est - est. Déjà et toujours présent ; présence. 

Conscience - être - la vie -  présence - n'exclut rien.
Cette-innommable-informe-non-chose inclut les plus folles idées, l'impermanence des pseudo-succès, les illusoires recherches, les prétendus problèmes, les combats, tout et son contraire. Et au-delà.

Même si ça n'en a peut-être pas l'air
c'est aussi simple que cela : 

la vie est
maintenant 


zenzero s'y trouve tout désarmé
en paix
 
pfffffffffffff ...

samedi 26 juin 2010

Même quand je ne le vois pas ...


Même quand je ne le vois pas, ou l'oublie ou me plains de sa disparition, le soleil brille ;   24 heures sur 24 ;  7 jours sur 7 ; mais je ne le vois pas, l'oublie, me suis plaint parfois ...


De même, même quand je ne la vois pas, n'y crois pas ou en doute, la paix règne.
Au coeur et au-delà du mental, de son  avide expertise à tout séparer, à créer des problèmes et des solutions générant d'autres problèmes, la paix règne.


Le mental, souvent, s'embrouille.


Le soleil luit, la paix demeure, et parfois, souvent, la confusion mentale brouille le moment présent.
Confusion liée aux mots qui, par définition, séparent ; confusion attachée aux pensées qui, par définition, séparent ; confusion inhérente aux croyances qui, par définition (et ça finira par se savoir), séparent.


Jour et ... nuit - eh oui !
le soleil brille
la paix règne


Naturellement sans faire de bruit ni mot dire


...   

mardi 25 mai 2010

La vérité libère ...

Sans arme ni bagage
Sans regret ni rêve
Sans espoir ni désespoir


La vérité libère
Éclaire
Est lumière


1° -  Que serait-elle ?
2° -  De quoi libérerait-elle ?


1° -  Que serait la vérité :
     
        Ne pas savoir.
        Réaliser cela,
        je ne sais pas.


        Ne sais pas
        N'ai pas à savoir
        Ne peux pas savoir


2° -  De quoi libérerait- elle :


        Des songes et des mensonges
        Des rêves et des cauchemars
        Des histoires à dormir debout


        Des scénarios
        Des agendas
        Des plans


Savoir que je ne sais pas délivre ...


        des dogmes
        des slogans
        des ... "je sais", " je comprends", "je vois"


Ni pour ni contre
Rien à combattre
Désarmé


Sans cuirasse ni poids
Rien à porter
Dévalisé


Nulle part où aller
Être ici-même
Éveillé


Désarmé
Dévalisé
Éveillé


Vacance ...    

mardi 30 mars 2010

Présence

Présence   Conscience   Source   Esprit   Dieu   Tao   Ce-que-tu-préfères-pour-nommer-et-te-représenter-ce-qui-n'est-ni-un-nom-ni-une-forme


Présence est tout ce qui est.
Ici. Maintenant.
Une
...


Ici
Espace infini.
Impensable
Immensité.


Maintenant
Éternel présent.
Inconcevable
Réalité.


Silence
Si dense.
Indéfinissable
Vacuité.


...

vendredi 12 mars 2010

Ouf et woaooo ! Affaire de rien faire, de présence


Sous les histoires à dormir debout qui se racontent depuis la nuit des temps, l'inconcevable Présence - que nous sommes - se joue de tout et de rien. En silence.


Et, ici et là, une voix (elles sont de plus en plus nombreuses), tranquille, pointe en direction de l'éveil. Simplement ...


Par exemple ici :

http://www.la-presence.com/lilith.html

... 

samedi 6 mars 2010

Tour de passe-passe et pseudo AOC*


Jeu de miroirs et de mots,
bal des pseudos,
mystère du Tao ...


zenzero
(1.10.1951 - .. .. .... )
Qui, ou quoi, sous ce pseudo ?


Personne.
En essence et en substance,
personne.


Présence.
Au coeur et au-delà
de toute apparence.


Espace.
Dans lequel absolument tout
se passe ... passe ... passe ...


Conscience.
En et par laquelle
chaque forme danse.


Vacance.
Vide, Vacuité,
désarmante Béance.


Être. Je.
Je suis.
Qui, ou que, suis-je ?


Personne.
En pseudo AOC humaine toutefois ;
plaisanterie plus ou moins bonne !


Je suis, nous sommes
Vie-Une, Source, Tao
se manifestant en formes.


Jeu d'ombres et de Lumière
Lîlâ, danse cosmique
Impensable Mystère


Allez savoir ...

*  pseudo AOC : prétendue Appellation d'Origine Contrôlée

vendredi 29 janvier 2010

Ne rien faire ... se taire ... écouter le silence ...


Ces quelques lignes de Christiane Singer lues ce jour dans "Les âges de la vie" :

"...
Réapprendre à ne rien faire, à ne rien déranger. Se taire. Casser en soi cette radiophonie qui émet sans relâche, ce bavardage incoercible. S'abandonner à la dérive du silence. À cette discipline ancestrale des moines bouddhistes, nous excellions encore enfants.


"Quoi ! Tu ne fais rien !"


Arraché à l'éperdue contemplation d'un noeud de bois dans la table, le petit de l'homme sursaute, pris en flagrant délit de méditation. L'osmose qui s'était établie entre lui et la chose - peu importe laquelle - est détruite. Ce fragment d'éternité suspendu hors du temps lui est pris des mains, confisqué comme une bille. Le coupable est rendu illico à l'agitation obligatoire à laquelle le zèle de ses éducateurs le condamne. Certains, j'en ai connu, sont sauvés par leur malice et brillent dans la mise en scène d'un travail acharné et fictif. Ceux-là iront loin. Ils seront des hommes et des femmes. Les autres renoncent définitivement à ces embardées. Ils deviennent de bons citoyens.


Dans presque toutes les cultures existantes, cet état de vacance de l'âme est considéré comme essentiel dans la vie humaine et honoré comme antichambre de la connaissance. Dans nos contrées, les idéologues de tous bords s'accordent à condamner à l'unanimité cette "fuite devant la réalité ". L'ordre social, l'éducation, le travail, les congés, tout vise à faire du citoyen un "homme occupé", comme on le dit d'un pays envahi par une armée étrangère. Il n'est que de voir avec quelle célérité le temps, laissé libre par la réduction plus ou moins forcée en période de récession économique des heures de travail, est pris en charge par l' "organisation des loisirs", et avec quelle prestesse le malheureux qui avait réussi à s'arracher aux chaînes télévisées se retrouve illico inscrit aux cours de body-building de son quartier, quand il ne se croit pas contraint de ripoliner sa cuisine.


À l'écoute du silence, on ne rencontre guère sous nos climats que quelques artistes ou artisans - ces primitifs incorrigibles - et, de-ci de-là, une mère de famille égarée, un amant, un préposé aux postes, un représentant de commerce, d'autres peut-être qui, par on ne sait quel jeu du hasard, ont omis de s'assurer tous risque contre la vie.


Mais qu'a donc en soi d'aussi subversif la contemplation, pour s'être vue impitoyablement boutée hors de notre civilisation ?


..."

jeudi 7 janvier 2010

Credo cool : Tout coule de Source ...


Rien n'existe en dehors, ou différent, ou séparé, de la Source.

La même vie coule à travers tout ce qui est

et nous sommes, je suis, tout est, cette vie.

Source, Vie, Absolu, Dieu, Statique de vie, Conscience, Esprit, Soi, Tao, Être, et tant d'autres noms pointant en direction de l'inconcevable, de l'impensable Unité. Dans cette perspective - Tout est Un - il NE s'agit ABSOLUMENT PAS d'une entité à part, toute-puissante, ou d'une quelconque autorité suprême plus ou moins bienveillante, extérieure à nous.

Tout, absolument tout, est Source, Vie, Absolu ... Tao, Être, etc. Tout. Rien y compris. Absolument. Au coeur et au-delà de l'entendement ...


"Exactement comme la surface d'un miroir existe à l'intérieur et à l'extérieur des contours de l'image reflétée dans le miroir, le Soi suprême existe à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du corps physique"

sagesse védique

...