lundi 22 novembre 2010

Univers ... au coeur et, plus encore, bien au-delà de la pensée

Le mystère que nous, humains, appelons la vie est un,
est homogène,
est inséparable.

Le mystère est entier
la vie est une.
Un tout inséparable.

Ceci inclut, à l'évidence, ce que les humains appellent la pensée, le mental, l'intellect, la raison, les concepts, les idées, les mots.

Par définition, et en apparence
- seulement en apparence -
la pensée sépare.
Le mental sépare,
l'intellect sépare,
la raison sépare,
les concepts séparent,
les idées séparent.
Les mots définissent, limitent, séparent.


Le mystère est entier
la vie est une.
Un tout inséparable.
Indéfinissable.
Impensable.
Inconcevable.
Insaisissable.
Indicible.


Bien sûr on ~(qui est ce "on" mystérieusement si intelligemment si impersonnel ?)~
bien sûr on peut tout dire, en parler jusqu'à en perdre le souffle, écrire des tonnes de livres, multiplier les blogs ... tout se dérobe encore et encore et rien de substantiel ne se dévoile, rien de substantiel ne demeure.
C'est encore et déjà et toujours - maintenant - le grand vide, l'immense vacance, espace et silence infini laissant aller et venir tout et son contraire, donnant naissance et mort aux myriades de myriades de phénomènes.

Nous, humains, faisons partie de ce mystère, n'en sommes pas séparés du tout. Comment pourrait-on l'être ?
Seule la pensée pense séparation. Et son contraire. Comment pourrait-il en être autrement, la pensée pensant tout et son contraire et l'un n'allant pas sans l'autre ?

Inséparable, disais-je. 

U n i v e r s
à l'évidence un simple concept de plus ...
plutôt décoiffant selon un zenzero amusé 

mercredi 17 novembre 2010

... et moi ... et moi ... et moi - le point


Dire je pense a autant - ni plus et ni moins - de sens et de substance que de dire : je digère.  Ou je respire.
Dire que le soleil se lève et se couche, que la lune est pleine ou pas, que le temps passe vite ou traîne en longueur est probablement dit sans ... réfléchir.
Naïvement ? Sans conséquence, juste une façon de parler sans grande conséquence ?
C'est à voir.

Par expérience, il me semble désormais avoir autant d'influence sur le temps qu'il  ( qui il ? ) fait, sur le soleil, sur la pluie, les saisons, la politique et l'économie de la Chine que "j" 'en ai sur mes pensées, mes émotions, mes paroles, mes silences et mes actions.
Cela n'empêche nullement le soleil de briller 24h/24, 7j/7, la pluie de tomber quand elle tombe, les saisons d'être saisons, la politique et l'économie de la Chine d'être ce qu'elles sont - quoi que cela veuille dire et ne pas dire.
Cela n'empêche nullement mes pensées d'être pensées, mes émotions d'être émotions et de me mouvoir, mes paroles, mes silences et actions d'être paroles, silences et actions. Le point - s'il en est un - est qu'il n'y a plus personne pour prétendre en être l'auteur autonome, indépendant, doté d'un libre-arbitre.

Dire et croire miens mes pensées, émotions, paroles, silences et actions, mon monde (ma vision du soleil, de la pluie, des saisons, de la politique et économie de ma Chine...)
juste une façon de parler sans grande conséquence ?
Au fond du fond, oui, absolument.

En surface, c'est bien moins sûr ...