mercredi 28 décembre 2011

Au fond du fond, depuis la nuit des temps, tout - absolument tout - est relatif et parfait.

En cas de doute passager, le lien ci-dessous peut dépanner. Ou pas.
À soi de voir :

lundi 12 décembre 2011

Quelle que soit la folie ambiante - agitation, dépression ou autre - l'essentiel demeure en paix

Il est parfois des moments et situations ressemblant à des impasses juste absurdes,
scènes prêtant plus à sourire qu'à perdre son calme :
 

. . .

D'autres fois, ou comme ci-dessous sur certaines sensibilités allergiques au bourrage de crâne
- oui je me reconnais aussi -
la réaction apparaît moins détendue :


. . .

Il m'apparaît toutefois que

la saine révolte et première révolution,
une révolution pacifiée,
 est foncièrement intérieure :

Retourner l'attention
- sa propre attention -
vers elle-même,
vers l'attention elle-même !

Opérer
- à coeur ouvert -
un virage à 180°

L'attention
- qui chez la plupart d'entre nous la plupart du temps est toute occupée à penser et à sentir -
se retourne vers elle-même :

Retour à Soi
- boucle bouclée -
simple présence

Être

. . .

Le court-métrage ci-dessous dure 8 minutes.
Magistralement réalisé à mon goût, il illustre les voies souvent impénétrables - juste impensables - de la vie que nous sommes. Et qui nous mène :



mercredi 23 novembre 2011

Un seul but, ici et maintenant

Si je devais nommer un but - un seul et unique but -
ce serait :

À l'instant,
- chaque instant -
reconnaître la paix, la quiétude, la tranquillité
 ...   la paix  -  sous-jacente  -  qui dépasse l'entendement   ...
En ce moment-même.


J'aime à croire que cette quiétude est notre essence,
la nature essentielle de toute chose.

J'aime penser que, sous nos histoires à dormir debout  (que ces histoires soient sous formes de rêves ou de cauchemars)  la paix est toujours   -   encore-et-toujours-et-donc-déjà   -   présente.

C'est notre nature essentielle
inconditionnelle, intemporelle,
ouverte  ...  spacieuse  ... silencieuse

de toute éternité

Oui, reconnaître l'espace de paix et de silence permettant à toute chose et non-chose - bruits et fureur inclus - d'apparaître et disparaître

toujours maintenant

      

Mahalo Singh Kaur Lorellei for You, Spark in the night !
Ukuli'i ka pua, onaona i ka mau'u

mercredi 9 novembre 2011

Noël en novembre, tout reprendre à neuf ... Noël tous les jours ... inconditionnellement

Noël chaque jour !

Réalisant que les Pères Noël sont des leurres, des déguisés, des travestissements,
je continue de les voir, les accepte et respecte
et - évidemment - ne les crois pas.

De la même façon, je continue de voir surgir les pensées et les mots qui travestissent - en la fragmentant - la Vie-Une ;
je les reconnais, les accepte et les respecte et ...
et ne les prends plus au sérieux, ne les crois plus.

De la même façon que - désormais - je peux naturellement saluer un Père Noël et lui sourire,
tout pareil je souris à l'apparition des pensées et paroles de toutes sortes, et salue la Vie en elles :
namaste !

Dès lors ce peut être Noël à chaque instant.

Lumineux moment présent,
cadeau de paix, d'amour et de Lumière.

Aloha !

samedi 5 novembre 2011

Que je l'accepte - ou pas - ce qui est est. Changements y compris ...

La vie est comme elle est,
c'est comme elle est et c'est ainsi.

Les gens font ce qu'ils font,
c'est ce qu'ils font et c'est ainsi.

Les choses sont ce qu'elles sont,
c'est ce qu'elles sont et c'est ainsi.

Les événements sont ce qu'ils sont,
c'est ce qu'ils sont et c'est ainsi.

Les changements sont comme ils sont,
c'est comme ils sont et c'est ainsi.

Tu es comme tu es,
tu changes comme tu changes,
c'est comme tu es et changes, et c'est ainsi.

Peux-tu, puis-je, accepter joueusement ce qui est ?

...

J'accepte - ou pas - comme j'accepte ou pas
...
et que j'accepte ou pas,
la vie est comme elle est, les gens font ce qu'ils font, les choses sont ce qu'elles sont,
les événements sont ce qu'ils sont, les changements aussi, toi et moi de même ...

Et c'est ainsi.

Toujours ici, partout maintenant


lundi 26 septembre 2011

Marcher sur des tessons de bouteilles

Samedi, il y a deux jours, en toute discrétion :

après avoir bien regardé sur quoi je prévois poser mes pieds nus
- et c'est formidablement impressionnant -
je marche sur un chemin - long de 4,5 m. - de bris de verre.

J'entends nettement les craquements des tessons qui se tassent sous mes presque 80 kilos,
ne sens pas la moindre aspérité, coupure ou douleur sous mes pieds.

Ces derniers sont complètement indemnes, tout doux

...

À quoi cela peut-il servir ?
Comment est-ce possible ?

Je n'en sais rien !
C'est possible
et c'est fait - les yeux grand ouverts et sans aucun artifice, truc ou état de conscience modifié -
et je n'en sais pas davantage.

L'étonnement demeure total ...


Clin d'oeil fraternel et grand MERCI à Séverin Marie 

mercredi 21 septembre 2011

Le présent continu

À l'instant-même où je n'accorde plus de crédit aux jugements, critiques, plaintes et autres pensées stressantes qui passent par la tête,
l'instant présent redevient un cadeau, une joie.

Un moment de présence à ce qui - simplement - est.   Tel que c'est.


Lorsque je ne crois plus "mes" pensées stressantes, j'expérimente à nouveau - à neuf - la paix vibrante, la joie tranquille ;
la sérénité, au-delà de toute compréhension intellectuelle.

Rien à appréhender
soit
rien à craindre et à rejeter,
rien à désirer et à saisir,
rien à faire et à ne pas faire.

Je suis.  Tu es.  La Vie est.  Nous sommes

samedi 3 septembre 2011

Séparable ??? * !

Alors que tu lis ces mots, tu as l'opportunité de te rappeler une simple évidence :

  •  il t'est impossible d'être séparé, ne serait-ce qu'un instant, de la vie.

C'est juste impossible.

Tu peux penser être séparé,
tu peux te croire séparé,
tu peux te sentir séparé,
tu peux te dire séparé,

tu ne peux juste pas l'être.

*  Impossible.
    Tant pis pour Napoléon ! 

samedi 23 juillet 2011

Tu peux le vérifier par toi-même

en réalité et au fond du fond rien n'est séparé !

Ne te fie ni aux apparences ni aux discours,
la pensée - très utile par ailleurs - réduit l'impensable mystère de la Vie en parties, en bouts, en morceaux.
La séparation est ainsi juste une apparence.
Un film, un filtre, un voile conceptuel posé sur la réalité.

Tous les mots - ceux-ci inclus - divisent et séparent l'univers en parties, en bouts, en morceaux,
comme si les racines d'un arbre étaient séparées du tronc,
comme si le tronc était séparé des branches,
comme si les branches étaient séparées du feuillage,
comme si le feuillage était séparé de la cime,
comme si l'arbre était séparé du sol,
comme si le sol était séparé de la terre,
comme si la terre était séparée de la planète,
comme si la planète était séparée du système solaire,
comme si, comme si, comme si ... .

Comme si tu étais quelque chose - quelque entité - autonome, séparée de l'univers.

Croire que la pensée - fort pratique par ailleurs - est la réalité est la confusion première,
la confusion majeure. Spécifiquement et uniquement humaine.

Croire que la pensée dit vrai crée l'illusion de la séparation.

Se penser et se percevoir séparé est tout simplement faux,
- nul besoin de me croire sur parole ou à l'inverse, nul besoin d'écarter ces paroles -
tu peux le vérifier par toi-même :
tout est relié,
tout se tient,
tout est un,
rien n'est séparé,
- y compris les millions d'histoires à dormir debout qui assurent le contraire ...


Et pour terminer ce message doux-dingue, cette autre "vérité" - à nouveau à vérifier par soi-même :
"La mémoire est aussi menteuse que l'imagination"

samedi 25 juin 2011

La simple évidence ... en plus court ...

L'évidence fondamentale,
si évidente qu'elle peut passer inaperçue,
si basique qu'elle peut être négligée :

la vie se vit toujours et partout  maintenant,
toujours et partout  ici.

Nulle part ailleurs.

Nulle part à part,
tout - absolument tout - est un

Présent
Cadeau

Ici
Maintenant

La simple évidence, absolue

Alors que j'écris ces lignes - maintenant - mon coeur bat, mes poumons respirent, le soleil apparaît de derrière les Voirons dans un ciel sans nuage.

Alors que tu lis ces mots - maintenant - ton coeur bat, tes poumons respirent, il fait le temps qu'il fait - ici - là où tu te trouves.

Même quand nous dormons profondément nos coeurs battent, nos poumons respirent, le soleil soleille,
et nous n'y sommes pour rien.

Un beau jour ce coeur ne battra plus, ces poumons ne respireront plus, le soleil continuera d'ensoleiller et je n'y serai pour rien.

Un jour, ou une nuit, ton coeur et tes poumons cesseront de fonctionner, il fera le temps qu'il fera et pas un autre,
et la vie continuera,
un instant à la fois,

toujours maintenant.
Partout ici.

L'évidence est tellement évidente qu'elle peut paraître simpliste
- et zenzero qui l'énonce simplet -
et pourtant :
la vie se vit toujours maintenant, partout et toujours ici.

Le passé n'existe qu'en tant qu'idée dans le présent,
le futur de même.
Passé et futur sont des idées ;
juste des mots,
des sons et des symboles écrits utilisés au présent, dans le présent.

Seul le présent se vit,
se bat,
se respire,
est,
se pense,
se souvient,
s'imagine,
s'écrit ...
se lit ...

Ici
Maintenant
Impensable présent ...

Cadeau sublime
ou présent (apparemment) empoisonné ?
Les deux camarade !

mardi 7 juin 2011

Nulle part à part, l'insaisissable présence de la vie

Dans sa nature essentielle
la vie est non-duelle,
la vie est une.
Aucune part nulle part, juste une.

Dans son apparence,
dans ses expressions, formes ou manifestations,
la vie est alors multiple, changeante, diverse et variée,
sujette aux cycles duels des apparitions et disparitions,
des inspirations et expirations, des naissances et des morts.

Malgré cette diversité et multiplicité des apparences,
la vie est une seule et unique essence,
un seul et unique être,
une seule et unique présence.

C'est la vie !

En dépit des apparences du contraire,
la séparation
- peu importe son prétendu degré ou niveau et peu importe les innombrables manières dont elle peut être apparemment vécue -
la séparation est une illusion d'optique. Un mirage conceptuel.
La séparation n'est pas réelle.

Voyons-le,
la séparation apparaît et semble exister uniquement dans et par le mental humain.

La séparation apparaît et semble exister uniquement parce que la pensée et les mots apparaissent,
distinguent, isolent, séparent.

Lié au fait que dès leur plus jeune âge les humains sont submergés de pensées et de mots,
qu'ils tendent à s'identifier rapidement à des systèmes de pensée et de croyance,
ladite croyance en la séparation se perpétue, se renforce, dure et perdure.

Et ça aussi - de toute évidence - c'est la vie.

Ce qui est réel demeure.
Ce qui apparaît et disparaît apparaît de cette réalité et disparaît dans cette réalité.
Les mots pour le dire semblent plus compliqués que cette simple indicible unique réalité.

Eh oui, c'est encore et toujours la vie !

mercredi 1 juin 2011

Le fait est là, têtu.

Tout est relatif, lié et relié ?
Absolument !

Tout est Un.

Au coeur, en-deça et au-delà des mots, des pensées et apparences de séparation,
tout se tient, tout est un.

" Dans un même arbre
nous voyons un tronc, des branches, des feuilles, des fleurs et des fruits,
différents les uns des autres, et qui pourtant ne font qu'un, composant tous ledit arbre.


Leur racine est la même,
leur sève est la même.


Ainsi,
toutes les choses, tous les corps, tous les organismes, proviennent d'une même source et sont activés par un seul et même principe vital :
tout est Un. "

Tout est Un.


:-) merci à  "Ellâm Onru"

dimanche 29 mai 2011

Vacance ...

Le silence est à l'oreille
ce qu'est
l'espace à l'oeil.

Inaudible,
inouï.

Invisible,
insaisissable.

Indéniable Présence,
Potentiel ineffable ...

lundi 2 mai 2011

Peut-être ... ce que tu veux vraiment ?

Le désir du plaisir et la peur de la douleur sont les deux pôles du mental inquiet,
mental enchaîné à la mémoire, au temps.

Au fond du fond, quand la pensée est tranquille, il n'y a pas de problème, il y a uniquement ce qui est.
Le passé est mort, le futur pas né,
le présent - la vie telle qu'elle est - intemporel-le.
Mystère complet !

Comprise - simple évidence - dans ce qui est,
la masse des innombrables histoires à dormir debout qui se racontent ;
ainsi qu'en écho, les nombreuses histoires d'éveil et de réalisation.

Voir la nature onirique et dualiste de la pensée - voir son mécanisme d'illusoire séparation à l'oeuvre - n'empêche nullement son utilisation, n'empêche aucunement l'engagement dans toutes sortes d'actions et de réflexions, de remises en question, de réponses et réactions.

Ouf ...

Ne plus croire toutes les pensées passant par la tête,
observer sans s'y attacher désirs et peurs,
et pourtant se sentir cause et partie prenante de tout Cela,

en cette non-crédulité (ou, en cette remise en question),
en ce regard et ce ressenti repose la paix.
Inconcevable. Indicible.

Paix vibrante.

jeudi 28 avril 2011

dimanche 24 avril 2011

Plus ou moins aimant


Connaître l'extase - divine, impensable - de la communion,
et la souffrance - incompréhensible - de la séparation,
n'est-ce pas le lot des amants ?
Des aimants humains ?
Des humains ?

Au paroxysme du plaisir comme au paroxysme de la douleur,
le corps se tend et se tord, à fond ;
la persona - le masque - se déforme ... crie et invoque Dieu, Souffle de vie ;

les extrêmes se rejoignent,
la boucle est bouclée,
le mystère entier ;

zenzero - ou qui que ce soit - perdu.


Rien de personnel,
juste la vie,
être ...



;-)  Clin d'oeil qui se veut complice à une bombe amie aux ressources de compassion, d'expression et de sensibilité foudroyantes 

vendredi 15 avril 2011

Domaine féminin privé (de raison !) ou cliché macho doux dingue, ou les deux ?

"Ne te bats jamais avec un cochon.
Vous vous roulez tous deux dans la boue et le cochon adore ça"

Bien que me trouvant peu concerné dans la pratique, ce fort ancien dicton taoïste me parlait bien.
Puis, c'est ma fille qui m'a mis la puce à l'oreille pour me forger ma propre version - fort utile - de cette sage recommandation.

Alors que je lui faisais part de ma perplexité face au caractère récurrent - soudain, quoique au cycle étonnamment régulier - de dérapages impressionnants d'une amoureuse, ma fille a, avec le plus grand naturel, mis ces pertes de contrôle sur le compte des règles (menstrues); une simple évidence selon elle.

Le compte - environ toutes les trois/quatre semaines - était effectivement bon ;
le conte - le scénario tel que je l'imagine dissimulé dans la tête de ma partenaire - le suivant :
"Quoi que tu fasses et ne fasses pas, peu importe ce que tu dis et/ou ne dis pas, je vais te faire une scène d'enfer ... "

Me la jouant sportif et philosophe tout-terrain, j'ai ainsi eu l'opportunité de m'entraîner intensivement dans l'art dansant d'un aïkido relationnel ; ai ainsi eu la possibilité de jouer du mieux que je peux ma   folle/sage  part taoïste dans la dinguerie  ambiante.
Me rappelant encore et encore :

"N'argumente jamais avec une femme avant et pendant ses règles.
La raison n'ayant aucune place, sans aucune exception tu auras tort." 

dimanche 10 avril 2011

Comme un film

Tout est la vie.
Tout - sans la moindre exception - est la vie,
forme et manifestation de vie, en vie, dans la vie.

Du point de vue - aveuglement ? compréhension ?  - de zenzero,
ce 'tout' se déroule comme un film.
Comme un film qui serait écrit par la vie,
produit par la vie,
réalisé par la vie,
joué par la vie,
monté par la vie,
distribué par la vie,
vu par la vie.
Commenté, apprécié, critiqué, loué, démoli, ignoré, adoré par la vie elle-même.

Tout - sans aucune exception - est la vie,
la naissance et la mort par exemple,
les accords et désaccords comme autre exemple,
les guerres et la paix,
tout et son complémentaire, rien du tout.

La pensée peine à concevoir et à saisir tout cela, cette unité. Comment le pourrait-elle ?
Comment la pensée pourrait-elle concevoir et saisir le tout,
concevoir et saisir la vie dont elle est une partie, une infime part ?

Peine perdue ?  Non !
Rien ne se perd, rien ne se crée non plus, tout se transforme, c'est la vie une.
Démesurée, sans second, juste la vie ...

Pssssss :
un mot n'étant qu'un mot, qu'un symbole, un panneau indicateur,
si l'indication 'être' te convient mieux que 'vie', il n'y a pas de contre-indication,
ça joue aussi,

ça se joue en cet instant-même ...

lundi 4 avril 2011

La paix qui dépasse l'entendement ...

La réalisation qu'en réalité il n'y a aucun problème.
Il y a uniquement ce qui est.

samedi 26 mars 2011

En tout et toute chose

Reconnais ce qui est,
reconnais l'être.

En tout et toute chose
reconnais ce qui est présent,
reconnais la présence,
reconnais le présent.

En tout et toute chose
reconnais ce qui vit,
reconnais la vie,
reconnais le vivant.

En tout et toute chose
vis et laisse vivre ...

un instant à la fois
- cet instant-même -
toujours maintenant ...

En tout et toute chose
vois qu'au-delà des apparences tout se tient.
Vois qu'en-deçà et au coeur des apparences aussi,
tout se tient.

En tout et toute chose
reconnais-toi.
Toi
en-deçà, au coeur et au-delà de la pensée, des noms et des formes.

Toi
impensable Mystère ...

mardi 15 mars 2011

Tu le sais bien

Tu le sais bien,
le soleil luit 24h/24, 7j/7.

Tu le sais bien et cela ne t'empêche nullement de continuer à prétendre et dire que le soleil se lève le matin et que le soleil se couche le soir, que le soleil apparaît et disparaît, que le soleil est là, n'est plus là, etc..

Le soleil brille 24/7
et de leur point de vue - aveuglement - au raz des pâquerettes, les humains le voient apparaître et disparaître.
D'un point de vue plus éclairé, solaire par exemple, l'inverse semble plus vrai :
le soleil voit naître et mourir les humains, l'Humanité, ainsi que leurs histoires de séparation à dormir debout, l'Histoire.

Le soleil luit,
et comme les nuages,
les pensées, les croyances, les "civilisations" humaines passent, disparaissent ...

Le soleil passera aussi,
le soleil disparaîtra ...

et du point de vue de zenzero
c'est bien ainsi.

Tel quel, tel que c'est, tout est bien ainsi.

Simplement parce que c'est ainsi ...

jeudi 10 mars 2011

Amours plurielles - rencontres avec Françoise Simpère en Suisse romande

Message de Christine Ley   www.declicsetcie.ch  :

Respecter son partenaire dans tous ses désirs, y compris d'autres rencontres amoureuses... Ecrivaine, journaliste, et mère de deux filles, Françoise Simpère expérimente les amours plurielles avec son mari depuis plus de trente ans. Elle en tire une réflexion passionnante sur l'amour, le couple et la société.  

AIMER PLUSIEURS HOMMES...

FRANCOISE SIMPERE

Rien à voir avec l'échangisme ou le libertinage, Françoise Simpère est simplement une grande amoureuse, qui sait – tout comme son mari – vivre ouvertement des relations simultanées, plutôt que l'une après l'autre, comme la plupart d'entre nous.... Un quotidien pas franchement simple à gérer dans une société majoritairement monogame, mais toujours enrichissant. Françoise Simpère témoignera de ce que ces amours intensément vécues (chagrins compris) lui ont enseigné sur la relation à soi et à l'autre, sur les conditionnements amoureux et aussi sur la jalousie, la confiance, le besoin d'espace à soi et le plaisir de découvrir les hommes en exploratrice passionnée...
«Les amours plurielles ouvrent les possibles. Elles permettent d'avoir simultanément une vie de famille et une vie de célibataire, de devenir acteur réfléchi de ses choix affectifs."
D'origine franco-indo-vietnamienne, Françoise Simpère vit à Paris. Elle est l'auteure de Aimer plusieurs hommes (réédité), du Guide des amours plurielles, (récemment traduit aux Etats-Unis) ainsi que d’une douzaine d’ouvrages, dont cinq érotiques. Elle vient de créer la maison d'édition positive "Autres Mondes" et tient un blog délicieusement décapant sur les petits et grands travers de notre société.


Cafés Déclic
Dimanche 20 mars à 18h à MORGES  au Centre Culturel (Grenier Bernois, rue du Casino 1)
Lundi 21 mars à 19h30 à Genève à l'Hôtel Calvy, ruelle du Midi 5, Terrassière)


Aveuglante évidence

Ne dit-on pas - parfois avec tellement de bon sens et parfois tellement de malaise : "c'est la vie !"

La Vie est tout ce qui est.
Tout - sans la moindre exception - est la Vie-Une.  L'Un (ou Conscience, ou Tao, Dieu, Être, peu-importe-le-Nom-qui-ne-sera-jamais-ce-vers-quoi-il-ne-peut-que-pointer :-)

S'exprimant ou se manifestant en tout ce qui apparaît, en toutes les apparences sous toutes les formes, dispositions et couleurs - y compris ce corps-esprit appelé ici zenzero (qui s'amuse à écrire ce texte) et toi (qui lis attentivement ces lignes ou les survoles) - la Vie vit.
La Vie se vit. Être est. Partout ici, éternellement maintenant, c'est la vie.

Les apparences sont comme des mirages, comme des arcs-en-ciel, comme des reflets dans un miroir, comme des ombres : elles sont et elles ne sont pas. Les humains les voient et pourraient en parler jusqu'à en perdre la voix, s'en faire des films et tout un cirque. Tu peux leur courir après mais toujours ces apparitions t'échappent, reculent et/ou disparaissent. Simplement insaisissables.

Tout ce qui apparaît disparaît ou disparaîtra un jour - notre star N° 1, le soleil, y compris (sauf que lui disparaîtra une nuit :-)  Affaire de temps. Néanmoins et me semble-t'il de façon incontestable dès lors qu'on y réfléchit à neuf, affaire de dualité, de polarité, de paire d'opposés complémentaires, inséparables, interdépendants. Tout se tient, va par paire, le soi-disant bien avec le prétendu mal, le haut et le bas, le début et la fin par exemple - l'un n'allant pas sans l'autre.

Encore une fois donc, ce qui naît doit mourir, "and the show must go on", le spectacle continue comme il se doit, la vie continue.
Imperturbable.

C'est comme un jeu de lumière et, au fond du fond nous sommes Lumière. En surface et non séparés du tout les corps et esprits sont comme des lampes - de diverses formes et couleurs, de toutes les époques.

Je suis, nous sommes, tout est, la Conscience-Lumière. À l'évidence toi qui lis ces phrases aussi, déguisé en Pierrette, Jacques ou Jeanne (ou en appellation plus mode~erne, en Sandra, Kevin, ou Laetitia).


Si difficulté il y a, c'est que Cela est tellement évident - plus proche que notre souffle - tellement déjà et toujours présent, que la plupart d'entre nous la plupart du temps ignore ou néglige cette évidence pour courir après les illusions. Ou s'en plaindre.

Et ça aussi, mon cher Miroir, c'est la vie !

lundi 7 mars 2011

Écrire et parler en vain de l'indicible ne trouble aucunement la profonde harmonie de l'espace silence ...

À nouveau, quelques mots traitant de Ce qui n'est pas limité par des mots, pas réduit à des concepts, théories ou philosophies.
À nouveau ces lignes pointent en direction de l'indicible impensable Vie qui anime, constitue, englobe et transcende ce que nous appelons notre corps-esprit-identité, notre univers, le cosmos.

Tes noms et prénoms, ton acte de naissance et d'origine, ta carte d' "identité officielle", ton passeport, tes papiers d'état civil et tes diplômes si tu en as ne décrivent en rien ton identité réelle ni ton état.
S'ils s'avèrent utiles et nécessaires dans nos systèmes actuels - pour nous distinguer les uns des autres en tant qu'êtres humains plus ou moins civilisés (domestiqués) et pour passer d'un aéroport à un autre - ces papiers traitent de, et se/te limitent à, la forme humaine que Tu as temporairement prise.

Pas davantage que le concept de l'eau  (ni une dénomination d'origine, Volvic ou Walser par ex.)  n'étanchera jamais ta soif  (le mot et la marque n'étant pas la chose liquide),
jamais le concept d'être humain  (appelé Telle ou Tel, Guillaume par ex. et exerçant telle ou telle autre activité) ne saisira et comprendra qui et ce que tu es véritablement.

C'est juste impossible  -  pas possible,  pas-po-ssi-ble  -  de te réduire à quelque forme et pseudo-identité que ce soit ; même la mort n'arrivera pas à achever ce que tu es vraiment.
Ce que tu es vraiment se rit de la naissance et de la mort et de l'entre-deux ; y voit un jeu. Jeu de cache-cache illimité, feuilleton unique, cosmique. Ou une danse prodigieuse aux rythmes multiples (certains dits endiablés), un sacré bal masqué.

À nouveau, aucune formulation et terminologie ne saurait saisir et figer ce qui est - par essence - en-deçà, au cœur, et au-delà de la pensée, de ces mots ...

dimanche 6 mars 2011

Moi en tête, parfait somnambule

La plupart du "temps", la quasi totalité des personnes - moi en tête - dort, rêve et cauchemarde.

On  ( très pratique le "on" car impersonnel c'est personne et tout le monde )  se raconte des histoires à dormir debout. Des plus mignonnes au plus invraisemblablement moches et violentes.

On rêve et on poursuit des rêves - demain ou plus tard, forcément plus tard, sera le grand jour. Grand jour qui, au fil du "temps", ne vient jamais ou, si on l'a vu ou vécu, grand jour qui ne dure pas.

On cauchemarde et alors on se bat. On se bat contre l'injustice, contre la maladie, la famine, la guerre, la bêtise, etc..
Ou on se bat pour davantage de justice, pour la santé pour tous, la fin de la faim dans le monde, la paix sur la terre comme au ciel - amen, le retour du bon sens, etc..

Se battre pour quelque chose ou se battre contre quelque autre chose, c'est encore et toujours se battre. Et se battre fait souffrir. Que l'on reçoive des coups ou qu'on en distribue, se battre est douloureux.

Bien sûr rêver et poursuivre le futur ne donne pas les mêmes caractéristiques au sommeil que cauchemarder et lutter. Rêver sonne mieux, semble porteur d'espoir, d'avenir. Ça reste toutefois du sommeil - plus ou moins agité, plus ou moins drôle ou spirituel - rêver demeure du sommeil !

Toutefois,

se raconter des histoires à dormir debout,
rêver à des jours meilleurs ou ailleurs,
se battre contre la réalité ou pour une autre réalité,

tout cela est parfait  !   Vraiment, il y a aucun mal à cela, c'est   p a r f a i t .
Oui, tout aussi parfait - et pas moins parfait - que de s'éveiller aux histoires à dormir debout, que de s'éveiller à ces rêves et cauchemars.

Voir le mécanisme de la pensée,
mettre en question la croyance en la séparation,
pressentir, sentir, percevoir et voir l'inconcevable harmonie silencieuse du cosmos,
c'est s'éveiller à la perfection de ce moment même.

Bla bla bla inclus ...

petit vent de fraîcheur  (zaz - je veux)  y compris:   http://www.youtube.com/watch?v=1EQh3UgtPdo&feature=related

samedi 5 mars 2011

Comme un mirage ...

Comme un mirage
notre soi-disant identité séparée est une illusion d'optique.

Vouloir argumenter et affirmer qu'un mirage existe - puisque nos yeux le voient -, ou alors et à l'inverse affirmer qu'il n'existe pas en soi, n'a au fond et vraiment pas la moindre importance dès lors que tu n'escomptes pas y trouver de l'eau, de l'ombre et des dattes.

Quoi qu'on en dise, un mirage est une illusion. Un reflet, une réflexion. Sans substance réelle.

Le point de vue selon lequel l'être humain est doté d'un libre-arbitre, d'une volonté individuelle et indépendante - puisque nous semblons faire des choix, prendre des décisions, poser, ou pas, des actions - est de même nature : un point de vue sans réelle substance. Que ce point de vue illusoire soit plus ou moins partagé par une majorité de mental-humains ne le rend pas pour autant différent de ce qu'il est ; partagé ou vilipendé, un point de vue est, et demeure, un point de vue : une façon de voir et de concevoir ; une construction de la pensée ; une série de concepts, de mots par définition limités et duels.

À l'évidence, ce qui est écrit et affiché ici-même, sur cet écran en ce moment-même, a ce caractère limité et forcément duel de tout concept, de tout point de vue, fut-il même appelé Vérité.

Et dès lors que personne n'escompte trouver et/ou détenir la seule et unique et exclusive - voire même inclusive - vérité,
exit toute pseudo-séparation induite par la pensée et la parole ...
Bye bye, à dieu, tous les faux, innombrables et variés très tendus problèmes ...


Comme l'arc en ciel, l'espace, un mirage, l'ombre, le silence, le vide
Je suis et je ne suis pas

Je suis ce "savoir" qui "sait" que je suis

Je suis

Je

.

.

lundi 28 février 2011

Parfaitement duel et duo parfait

" Comment ça va ? "
Cette "question" - qui régulièrement n'en est pas une - a eu durant des décennies le pouvoir de me plonger dans un douloureux désarroi.

Alors même que j'avais bien entendu et compris que pour certains cette phrase fonctionne comme une clé de contact ou un brise-glace, une façon légère et "normale" d'entrer en matière et en relation, cette formule - qui, le plus souvent, n'attend pas une réponse vivante, présente, vibrante, mais plutôt une "réponse" formelle - induisait en mon système relationnel un effet déboussolant ; me semblait bloquer ce qui est vivant en moi, en nous ; m'apparaissait me demander d'entrer dans le moule de convenances, d'une certaine politesse convenue que pour ma part je trouve juste peu honnête et prétentieuse dans le sens qu'elle cache la vérité du moment.
Ce rituel, tu l'as compris, m'amène plus à me fermer qu'à m'ouvrir à la beauté du présent, m'incite davantage à me retirer qu'à entrer en relation.

Bref, cette souvent pseudo-question (de même que les innombrables questions et commentaires sur le temps qu'il fait, a fait ou va faire) m'a longtemps plongé - et aïe bobo, je bois parfois encore la tasse - dans un état de malaise.

Puis, pendant des années j'ai répondu : "ça varie" ;
réponse qui avait le don de me convenir parce que la trouvant totalement vraie et intègre ;
et également parce que le plus souvent elle déclenchait un début de commencement d'ébauche d'esquisse d'étonnement, de sourire et qui sait, d'une certaine compréhension ...  "Ah oui, c'est vrai ça !?!"
J'assistais alors, en direct, à la naissance de la philosophie ...


Dès ce jour je m'en vais tenter une autre variation, jouer à dire et redire, répondre et répondre encore par un "parfaitement".

Parfaitement !

Et s'il me semble y avoir l'élan et l'écoute, la place et le temps pour développer un poil davantage, alors et peut-être - selon les ambiances, cas, circonstances, contextes, humeurs, personnes, situations, etc.  - je ferais suivre ce "Parfaitement" par
"(Parfaitement) ... bien"
ou alors ("Parfaitement) ... mal",
ou encore, et et ici classé par ordre alphabétique, par un :
"parfaitement abasourdi", ou "... abattu", ou "... attiré", "bienveillant", confiant", "découragé", "délirant", "dépité", "déprimé", "d'humeur câline", "effrayé", "émerveillé", "émoustillé", "en colère", "ennuyé", "ennuyeux", "enthousiasmé", "étonné", "fâché", "heureux", "joyeux","réfractaire", "résistant", "séduit", "sidéré", "tendre", "triste", etc. etc etc.

Le point étant que tout cela - chacun de ces sentiments et émotions - est parfait,
parfaitement acceptable, parfaitement incroyable, parfaitement insignifiant, parfaitement paradoxal, parfaitement plausible, parfaitement plus ou moins drôle, parfaitement signifiant, parfaitement vain, parfaitement valable. Parfaitement vivant.

Parfaitement !

Et toi, comment ça va, maintenant même ?
                                        

samedi 26 février 2011

Lîlâ, drôle d'histoire-s ou s'éveiller au rêve de la pensée

Il n'y a aucun besoin de sortir des histoires à dormir debout,
aucun besoin de sortir du rêve de la pensée.

Penser, croire, vouloir sortir des histoires et du rêve fait partie du rêve.

Tout ce qu'il y a à "faire" est voir le rêve comme étant un rêve,
entendre les histoires comme étant des histoires.

Lorsque cela - cet éveil au rêve - est réalisé, il n'y a plus rien à faire, ou plutôt plus personne pour faire.

Et les choses continuent à se faire ...
Et à se défaire ...
Comme il se doit le show continue,
le rêve se poursuit,
tant d'histoires se racontent,
et c'est vu comme étant cela -
show et rêve,
tragi-comédie,
histoires plus ou moins drôles basées sur la pensée et liées au passé, mort, et au futur, imaginaire ...

De quoi alimenter - au présent et dans le présent - des milliers de blogs

mardi 8 février 2011

Compréhension ou réalisation ultime, béton

La réalisation que tout est un,
que tout est conscience
ou dieu
ou tao
ou vie
ou ...    (au fond le nom importe aucunement)

soit
la libération de la croyance en une entité - moi - séparée dotée d'une volonté autonome, indépendante.


Des goûts, des préférences, des hésitations peuvent se manifester,
des choix se faire,
des décisions se prendre,
des paroles se dire,
des actions se produire,
des conséquences se payer,
cela n'implique aucunement l'existence d'un moi séparé, autonome, exerçant, ou n'exerçant pas, un libre-arbitre.

Tout est vie,
toute forme, expression, manifestation - sans la plus minuscule exception - est forme de vie, expression de vie, manifestation de vie.

Les mots pour le dire et les mots pour contredire inclus

samedi 5 février 2011

Paradoxalement vôtre

N'est-ce pas la vie (?) qui vit ce que - distraitement - nous appelons  'notre'  vie,  'ma'  vie ?

Le coeur bat et pompe  'ton'  sang jour et nuit. Jusqu'à ce qu'il ne le fasse plus.
Quelle serait   'ta'  part dans les deux cas ?

Les pensées défilent, vont et viennent, reviennent encore ;
si je les maîtrisais, si j'étais vraiment en mesure de les contrôler, choisirais-je les mêmes ?
Même caractéristiques, même qualité ?
Même rythme, même débit et timing ?

Parfois nous prononçons des paroles et posons des actes à l'encontre du simple bon sens commun,
le ferions-nous si nous étions mieux avisés, plus conscients, vraiment libres et responsables ?


Est-ce à dire que, par ce questionnement, zenzero se fait avocat de l'irresponsabilité ?

Oui.
Et non.
Les deux !

Oui - dans le sens que si je (ou tu) savais mieux faire, je l'aurais fait et le ferais.
Non - dans le sens que certains effets (ou conséquences) suivent certaines causes et que nous pouvons être amenés à répondre de certaines paroles, actions et manquements.

Quoi qu'il en soit, la vie continue ...

vendredi 4 février 2011

Histoire de flou, d'ordre et de sécurité

Dieu, Tao, Conscience, Source :

Concepts pointant vers la cause créatrice qui ne peut être approchée que par ses effets et dont on ne peut vraiment parler qu'en creux, qu'en négatif -
tout ce que l'on pourrait en dire s'avérant en fin de compte flous et vagues.

Espace, Vide, Vacance, Silence, Potentiel,
chacune de ces ... choses? non-choses ? ...  aussi présente un défi à toute description pleine, positive.

Cependant, alors même que tu ne saurais vraiment parler en termes positifs de ce vers quoi pointent ces formulations - (tu peux plus facilement dire ce que ce n'est pas) - je parie que tu sais par expérience et sans l'ombre d'un doute ce qu'est cette imposante absence si présente.

Bref, tu sais et sens intérieurement de quoi il est question,
mais,
si tu dois l'expliquer,
! aïe-aïe-bobo !
tu ne sais plus.

C'est ainsi parfois - souvent même - avec l'essentiel
et c'est tant pis pour la tour de contrôle
- la tête -
qui voudrait bien tout étiqueter, tout bien ranger, propre en ordre ...

L'incertitude - ne pas savoir arrêter, décréter, définir une fois pour toute  - serait-elle soeur de l'insécurité ?  De la peur ?

jeudi 3 février 2011

Affaire de point de vue et autre aveuglement

Les gens - zenzero y compris - font ce qu'ils font.
C'est ce qu'ils font,
c'est ainsi
et c'est parfait
(parfaitement imparfait inclus).

Lutter et se heurter contre cette réalité imparable - en plus d'être inutile - fait mal.

Changer ce qui peut être changé - son propre regard peut-être - est une toute autre affaire, histoire ou paire de manches.


Écrire cela peut être facilement mal interprété (en terme de couardise, démission, passivité, résignation) et c'est un risque que je prends,
comprenant que chacun - moi y compris - comprend ce qu'il comprend.

Quoi qu'il en soit,
- compris ou pas compris -
ce qui est est.

"C'est comme ça et pas autrement - un point c'est tout"
comme disait - péremptoirement - mon père. À mon entière et récurrente insatisfaction ...

mercredi 2 février 2011

L'invitation

Être conscient-e de l'espace du moment présent en lequel tout (se) passe, apparaît et disparaît.

C'est - toujours et partout - ici que je vis.  I ci .
C'est toujours maintenant que tu existes. En ce moment-même,  main te nant  .

Aussi évident que cela soit,
la plupart d'entre nous la plupart du temps l'oublions, ou l'ignorons
et
en vain, nous courons après le temps et vers d'autres espaces.

Je suis la vie,
tu existes maintenant,
nous sommes ici.

Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles,
déclinaisons pronominales de
Conscience,
Présence,
Mystère
Vie
différents Noms et pronoms pour signifier Ce en qui, Ce en quoi, tout se passe. Et trépasse.
Alors que Ce que nous sommes au fond du fond ne bouge pas.

Paix au delà de l'entendement,
sérénité absolue,
maintenant,
ici-même.

Ce que nous sommes déjà  ...

mardi 1 février 2011

Vacance essentielle

Espace,
comment définir l'espace !?

Silence,
comment définir le silence !?

Rien,
comment définir rien !?

Potentiel,
comment définir potentiel !?

Conscience,
Dieu,
Source,
Esprit,
Tao,
Présence,
...
comment définir ce qui échappe aux sens et qui, pourtant, est au coeur, au centre de tout !?
En-deçà, au centre et au-delà de tout, imprégnant et constituant tout !

Prodigieux mystère,
qu'aucun nom ou forme ne saurait mesurer, ne peut limiter et saisir.

Et dont tout, absolument tout
- sans la moindre exception -
t é m o i g n e  . . .

Mystère ...   paix ...   paix ...   paix ...

jeudi 27 janvier 2011

On n'est jamais si bien asservi que par soi-même !

Si j'étais assez facétieux pour me donner un conseil, ce serait :

r e l a x e ,
détends ton corps et ton esprit.

Remarque que, même quand tu dors et n'y penses pas,
  • tu es respiré
  • ton sang est pompé et circulé
  • ta digestion se fait
  • ta peau est régénérée, recousue
  • tu es soutenu par le sol
Tu peux relaxer,
tu peux détendre ton corps et esprit
car tu es vécu, respiré, circulé, régénéré, recousu, soutenu, maintenu 24h/24, 7j/7

R e l a x e  . . .

fais confiance
et, le plus souvent possible,
... écoute le silence ...
... regarde l'espace imprégnant et entourant les formes ...

Ris et souris largement,
la vie est trop fascinante, et prodigieuse, pour être prise au sérieux.

samedi 22 janvier 2011

... et se retrouver Un

Entre l'infini petit - dans une "simple" goutte d'eau se trouve une myriade de formes de vie - et l'infiniment grand - dans lequel notre planète ressemble alors à un moins que minuscule grain de poussière - nous, toi et moi, nous voici.

Vivant.
Ici.
Maintenant.
Tout ça.

C'est pas décoiffant, ça ?

À en perdre la tête selon z... 

vendredi 7 janvier 2011

Tu ... tu ... tu ... chapeau pointu ...

Tu perçois et expérimentes ce que tu crois savoir.
Ni plus ni moins.

Ne crois pas ce que tu lis,
- ne me crois pas -
regarde.
Vérifie par toi-même,
expérimente à neuf,
questionne ce dont tu fais l'expérience et questionne ce que tu crois que tu sais ;
              "qu'est-ce que je sais et qu'est-ce que je vis ?"
vois si il y a un lien.

. . .

Quoi qu'il en soit,
quoi que tu croies savoir,
quoi que tu perçoives et expérimentes,
tu es.

En ce moment-même
lisant ces mots,
tu es.

. . .

Certes tu n'es pas ce que tu crois être
- tu n'es pas cette expression limitée que tu appelles "moi" -
mais
- et comment pourrais-tu le nier ? -
tu es.

. . .

Oui tu perçois et expérimentes ce que tu crois que tu sais,
non tu n'es pas ce que tu crois savoir, perçois et expérimentes.

Tu es cet   espace   silencieux, intemporel et infini   (peu importe le label, Conscience, Présence, ... )  en lequel et par lequel tout  (soi-disant savoir, perceptions, expériences y compris )  se noue et se dénoue, se joue et se déjoue ...

. . .

Non tu n'es pas dans le monde.
Oui le monde est en toi.

Et tu perçois et expérimentes ce que tu crois savoir vrai et réel ...

mercredi 5 janvier 2011

Indéniable et indicible ...



Au mieux,
les mots ne peuvent que signaler, indiquer, orienter, décrire.

Ils ne sont pas et ne peuvent pas être ce qu'ils décrivent.

Ce sont des signes, des (panneaux) indicateurs, des pointeurs.

Ce que tu es vraiment,
au coeur de ton identité - et bien au-delà de ta carte et papiers d'identité de personnalité - est indicible.
Et indéniable :
en ce moment-même, ici-même,  tu es.

Comme tu l'as toujours été,  l'es toujours,  le seras toujours ...