vendredi 20 juillet 2012

En douceur, gentiment, voir le non-sens de la fuite en avant, voire du recours au prétendu "bon vieux temps" ...

Gagner du temps ?
Perdre son temps ?
Tant d'histoires pour trois fois rien (rien que des mots).
...  souvenirs du passé   ...   maintenant   ...   rêves du futur  ...              

Au fond, tu le sais bien, c'est couru et perdu d'avance,
ce temps (celui - fuyant - des aiguilles de la montre) aura ta peau

 ~~~~~~ . . . ~~~~~~

Doucement,
                    tendrement,
cesser de courir après ce temps illusoire.

"MAINTENANT"
"l'éternel présent"
est le seul - l'unique - "temps" dans lequel la vie se vit,
dans lequel nous sommes.

Puisses-tu t'y perdre
- ou t'y retrouver -
simplement.

Nous sommes ce présent...

~~~~~~ . . . ~~~~~~


À la bonne heure !
ce lama là - Guendun Rinpoche - en parle tranquillement :

Le bonheur reste introuvable
que l'on fasse de grands efforts ou que l'on exerce sa volonté,
car il est déjà présent, dans une relaxation simple et abandonnée.

Ne vous efforcez pas :
il n'y a rien à faire, ni à harmoniser.

Ce qui se présente momentanément au sein du corps-esprit est sans véritable importance et sans même la moindre réalité. À quoi bon vous identifier et vous attacher à ceci, l'évaluer, ou vous évaluer vous-même ?
Il vaut mieux simplement laisser la totalité du jeu se jouer d'elle-même, s'élever et retomber telle des vagues, sans intervenir ni pour modifier, ni pour manipuler. Ensuite, voir comment tout s'évanouit puis réapparaît, comme par magie et de façon répétée, temps sans fin.

Seule votre quête de bonheur vous empêche de le voir.
Elle a tout de la chasse que vous donneriez à un arc-en-ciel aux couleurs vives que jamais vous ne pourrez attraper, ou encore du chien qui court après sa propre queue.

Bien que la paix et le bonheur n'ont aucune existence en tant qu'objets ou endroits,
ils sont disponibles en permanence et vous accompagnent à chaque instant.

Ne croyez pas un instant que soient réelles les expériences positives ou négatives.
Leur nature est aussi éphémère, que celle du temps qu'il fait aujourd'hui, ou que celle des arcs-en-ciel au dessus de nos têtes.

À vouloir saisir l'insaisissable, vous vous épuisez en vain.

Dès que vous ouvrez et relaxez le poing serré de l'avidité, l'espace infini est là - ouvert, accueillant et réconfortant.
Faîtes usage de cet espace, cette liberté et aise naturelle.
Rien à faire, ni à harmoniser, rien à forcer,
rien à désirer
et rien ne manque.

Merveilleux !
Tout se déroule de soi-même.