samedi 26 mars 2011

En tout et toute chose

Reconnais ce qui est,
reconnais l'être.

En tout et toute chose
reconnais ce qui est présent,
reconnais la présence,
reconnais le présent.

En tout et toute chose
reconnais ce qui vit,
reconnais la vie,
reconnais le vivant.

En tout et toute chose
vis et laisse vivre ...

un instant à la fois
- cet instant-même -
toujours maintenant ...

En tout et toute chose
vois qu'au-delà des apparences tout se tient.
Vois qu'en-deçà et au coeur des apparences aussi,
tout se tient.

En tout et toute chose
reconnais-toi.
Toi
en-deçà, au coeur et au-delà de la pensée, des noms et des formes.

Toi
impensable Mystère ...

mardi 15 mars 2011

Tu le sais bien

Tu le sais bien,
le soleil luit 24h/24, 7j/7.

Tu le sais bien et cela ne t'empêche nullement de continuer à prétendre et dire que le soleil se lève le matin et que le soleil se couche le soir, que le soleil apparaît et disparaît, que le soleil est là, n'est plus là, etc..

Le soleil brille 24/7
et de leur point de vue - aveuglement - au raz des pâquerettes, les humains le voient apparaître et disparaître.
D'un point de vue plus éclairé, solaire par exemple, l'inverse semble plus vrai :
le soleil voit naître et mourir les humains, l'Humanité, ainsi que leurs histoires de séparation à dormir debout, l'Histoire.

Le soleil luit,
et comme les nuages,
les pensées, les croyances, les "civilisations" humaines passent, disparaissent ...

Le soleil passera aussi,
le soleil disparaîtra ...

et du point de vue de zenzero
c'est bien ainsi.

Tel quel, tel que c'est, tout est bien ainsi.

Simplement parce que c'est ainsi ...

jeudi 10 mars 2011

Amours plurielles - rencontres avec Françoise Simpère en Suisse romande

Message de Christine Ley   www.declicsetcie.ch  :

Respecter son partenaire dans tous ses désirs, y compris d'autres rencontres amoureuses... Ecrivaine, journaliste, et mère de deux filles, Françoise Simpère expérimente les amours plurielles avec son mari depuis plus de trente ans. Elle en tire une réflexion passionnante sur l'amour, le couple et la société.  

AIMER PLUSIEURS HOMMES...

FRANCOISE SIMPERE

Rien à voir avec l'échangisme ou le libertinage, Françoise Simpère est simplement une grande amoureuse, qui sait – tout comme son mari – vivre ouvertement des relations simultanées, plutôt que l'une après l'autre, comme la plupart d'entre nous.... Un quotidien pas franchement simple à gérer dans une société majoritairement monogame, mais toujours enrichissant. Françoise Simpère témoignera de ce que ces amours intensément vécues (chagrins compris) lui ont enseigné sur la relation à soi et à l'autre, sur les conditionnements amoureux et aussi sur la jalousie, la confiance, le besoin d'espace à soi et le plaisir de découvrir les hommes en exploratrice passionnée...
«Les amours plurielles ouvrent les possibles. Elles permettent d'avoir simultanément une vie de famille et une vie de célibataire, de devenir acteur réfléchi de ses choix affectifs."
D'origine franco-indo-vietnamienne, Françoise Simpère vit à Paris. Elle est l'auteure de Aimer plusieurs hommes (réédité), du Guide des amours plurielles, (récemment traduit aux Etats-Unis) ainsi que d’une douzaine d’ouvrages, dont cinq érotiques. Elle vient de créer la maison d'édition positive "Autres Mondes" et tient un blog délicieusement décapant sur les petits et grands travers de notre société.


Cafés Déclic
Dimanche 20 mars à 18h à MORGES  au Centre Culturel (Grenier Bernois, rue du Casino 1)
Lundi 21 mars à 19h30 à Genève à l'Hôtel Calvy, ruelle du Midi 5, Terrassière)


Aveuglante évidence

Ne dit-on pas - parfois avec tellement de bon sens et parfois tellement de malaise : "c'est la vie !"

La Vie est tout ce qui est.
Tout - sans la moindre exception - est la Vie-Une.  L'Un (ou Conscience, ou Tao, Dieu, Être, peu-importe-le-Nom-qui-ne-sera-jamais-ce-vers-quoi-il-ne-peut-que-pointer :-)

S'exprimant ou se manifestant en tout ce qui apparaît, en toutes les apparences sous toutes les formes, dispositions et couleurs - y compris ce corps-esprit appelé ici zenzero (qui s'amuse à écrire ce texte) et toi (qui lis attentivement ces lignes ou les survoles) - la Vie vit.
La Vie se vit. Être est. Partout ici, éternellement maintenant, c'est la vie.

Les apparences sont comme des mirages, comme des arcs-en-ciel, comme des reflets dans un miroir, comme des ombres : elles sont et elles ne sont pas. Les humains les voient et pourraient en parler jusqu'à en perdre la voix, s'en faire des films et tout un cirque. Tu peux leur courir après mais toujours ces apparitions t'échappent, reculent et/ou disparaissent. Simplement insaisissables.

Tout ce qui apparaît disparaît ou disparaîtra un jour - notre star N° 1, le soleil, y compris (sauf que lui disparaîtra une nuit :-)  Affaire de temps. Néanmoins et me semble-t'il de façon incontestable dès lors qu'on y réfléchit à neuf, affaire de dualité, de polarité, de paire d'opposés complémentaires, inséparables, interdépendants. Tout se tient, va par paire, le soi-disant bien avec le prétendu mal, le haut et le bas, le début et la fin par exemple - l'un n'allant pas sans l'autre.

Encore une fois donc, ce qui naît doit mourir, "and the show must go on", le spectacle continue comme il se doit, la vie continue.
Imperturbable.

C'est comme un jeu de lumière et, au fond du fond nous sommes Lumière. En surface et non séparés du tout les corps et esprits sont comme des lampes - de diverses formes et couleurs, de toutes les époques.

Je suis, nous sommes, tout est, la Conscience-Lumière. À l'évidence toi qui lis ces phrases aussi, déguisé en Pierrette, Jacques ou Jeanne (ou en appellation plus mode~erne, en Sandra, Kevin, ou Laetitia).


Si difficulté il y a, c'est que Cela est tellement évident - plus proche que notre souffle - tellement déjà et toujours présent, que la plupart d'entre nous la plupart du temps ignore ou néglige cette évidence pour courir après les illusions. Ou s'en plaindre.

Et ça aussi, mon cher Miroir, c'est la vie !

lundi 7 mars 2011

Écrire et parler en vain de l'indicible ne trouble aucunement la profonde harmonie de l'espace silence ...

À nouveau, quelques mots traitant de Ce qui n'est pas limité par des mots, pas réduit à des concepts, théories ou philosophies.
À nouveau ces lignes pointent en direction de l'indicible impensable Vie qui anime, constitue, englobe et transcende ce que nous appelons notre corps-esprit-identité, notre univers, le cosmos.

Tes noms et prénoms, ton acte de naissance et d'origine, ta carte d' "identité officielle", ton passeport, tes papiers d'état civil et tes diplômes si tu en as ne décrivent en rien ton identité réelle ni ton état.
S'ils s'avèrent utiles et nécessaires dans nos systèmes actuels - pour nous distinguer les uns des autres en tant qu'êtres humains plus ou moins civilisés (domestiqués) et pour passer d'un aéroport à un autre - ces papiers traitent de, et se/te limitent à, la forme humaine que Tu as temporairement prise.

Pas davantage que le concept de l'eau  (ni une dénomination d'origine, Volvic ou Walser par ex.)  n'étanchera jamais ta soif  (le mot et la marque n'étant pas la chose liquide),
jamais le concept d'être humain  (appelé Telle ou Tel, Guillaume par ex. et exerçant telle ou telle autre activité) ne saisira et comprendra qui et ce que tu es véritablement.

C'est juste impossible  -  pas possible,  pas-po-ssi-ble  -  de te réduire à quelque forme et pseudo-identité que ce soit ; même la mort n'arrivera pas à achever ce que tu es vraiment.
Ce que tu es vraiment se rit de la naissance et de la mort et de l'entre-deux ; y voit un jeu. Jeu de cache-cache illimité, feuilleton unique, cosmique. Ou une danse prodigieuse aux rythmes multiples (certains dits endiablés), un sacré bal masqué.

À nouveau, aucune formulation et terminologie ne saurait saisir et figer ce qui est - par essence - en-deçà, au cœur, et au-delà de la pensée, de ces mots ...

dimanche 6 mars 2011

Moi en tête, parfait somnambule

La plupart du "temps", la quasi totalité des personnes - moi en tête - dort, rêve et cauchemarde.

On  ( très pratique le "on" car impersonnel c'est personne et tout le monde )  se raconte des histoires à dormir debout. Des plus mignonnes au plus invraisemblablement moches et violentes.

On rêve et on poursuit des rêves - demain ou plus tard, forcément plus tard, sera le grand jour. Grand jour qui, au fil du "temps", ne vient jamais ou, si on l'a vu ou vécu, grand jour qui ne dure pas.

On cauchemarde et alors on se bat. On se bat contre l'injustice, contre la maladie, la famine, la guerre, la bêtise, etc..
Ou on se bat pour davantage de justice, pour la santé pour tous, la fin de la faim dans le monde, la paix sur la terre comme au ciel - amen, le retour du bon sens, etc..

Se battre pour quelque chose ou se battre contre quelque autre chose, c'est encore et toujours se battre. Et se battre fait souffrir. Que l'on reçoive des coups ou qu'on en distribue, se battre est douloureux.

Bien sûr rêver et poursuivre le futur ne donne pas les mêmes caractéristiques au sommeil que cauchemarder et lutter. Rêver sonne mieux, semble porteur d'espoir, d'avenir. Ça reste toutefois du sommeil - plus ou moins agité, plus ou moins drôle ou spirituel - rêver demeure du sommeil !

Toutefois,

se raconter des histoires à dormir debout,
rêver à des jours meilleurs ou ailleurs,
se battre contre la réalité ou pour une autre réalité,

tout cela est parfait  !   Vraiment, il y a aucun mal à cela, c'est   p a r f a i t .
Oui, tout aussi parfait - et pas moins parfait - que de s'éveiller aux histoires à dormir debout, que de s'éveiller à ces rêves et cauchemars.

Voir le mécanisme de la pensée,
mettre en question la croyance en la séparation,
pressentir, sentir, percevoir et voir l'inconcevable harmonie silencieuse du cosmos,
c'est s'éveiller à la perfection de ce moment même.

Bla bla bla inclus ...

petit vent de fraîcheur  (zaz - je veux)  y compris:   http://www.youtube.com/watch?v=1EQh3UgtPdo&feature=related

samedi 5 mars 2011

Comme un mirage ...

Comme un mirage
notre soi-disant identité séparée est une illusion d'optique.

Vouloir argumenter et affirmer qu'un mirage existe - puisque nos yeux le voient -, ou alors et à l'inverse affirmer qu'il n'existe pas en soi, n'a au fond et vraiment pas la moindre importance dès lors que tu n'escomptes pas y trouver de l'eau, de l'ombre et des dattes.

Quoi qu'on en dise, un mirage est une illusion. Un reflet, une réflexion. Sans substance réelle.

Le point de vue selon lequel l'être humain est doté d'un libre-arbitre, d'une volonté individuelle et indépendante - puisque nous semblons faire des choix, prendre des décisions, poser, ou pas, des actions - est de même nature : un point de vue sans réelle substance. Que ce point de vue illusoire soit plus ou moins partagé par une majorité de mental-humains ne le rend pas pour autant différent de ce qu'il est ; partagé ou vilipendé, un point de vue est, et demeure, un point de vue : une façon de voir et de concevoir ; une construction de la pensée ; une série de concepts, de mots par définition limités et duels.

À l'évidence, ce qui est écrit et affiché ici-même, sur cet écran en ce moment-même, a ce caractère limité et forcément duel de tout concept, de tout point de vue, fut-il même appelé Vérité.

Et dès lors que personne n'escompte trouver et/ou détenir la seule et unique et exclusive - voire même inclusive - vérité,
exit toute pseudo-séparation induite par la pensée et la parole ...
Bye bye, à dieu, tous les faux, innombrables et variés très tendus problèmes ...


Comme l'arc en ciel, l'espace, un mirage, l'ombre, le silence, le vide
Je suis et je ne suis pas

Je suis ce "savoir" qui "sait" que je suis

Je suis

Je

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