dimanche 25 juillet 2010

Sérieux s'abstenir !


Il n'y a que l'Un se manifestant en forme de tout.

Seul l'amas de forme-pensées appelé "moi" - soit une construction purement mentale - se prend au sérieux. Seul ce "moi" se croit séparé du reste.
Mais ... comment pourrait-il l'être ?

Seul ce "moi" a peur, se sent seul, pas à la hauteur.
Mais ... pas à la hauteur de quoi si ce n'est d'un autre amas d'idées tout aussi illusoire que lui ? Une idée "moi" pas à la hauteur d'une autre idée ... n'est-ce pas d'une certaine façon craquant ? Touchant ?
Tant d'innocence !

Relaxons-nous simplement, détendons-nous, détendons-nous, tout est déjà bien.
Oui tout est bien - tout va déjà bien - même quand cet innocent "moi" ne le croit pas, ne démord pas de ses histoires à dormir debout.

Détends-toi
il n'y a que l'Un se manifestant en forme de tout, de toi, de moi, du chat, du brin d'herbe, des montagnes, de l'air, de l'eau, des nuages, du soleil, des galaxies, etc, etc, etc,
rien à prendre si au sérieux ...
rien à comprendre ...
rien à craindre ...
tout cadeau ...
tout Toi ...


ouffffffffffffffffffffffffff

mercredi 21 juillet 2010

Ni libertin ... ni échangiste ...

Moi libertin ?  Non.    Échangiste ?  Non.
Polygame alors ?  Non plus.
Polyamoureux ?  Oui.

Si perplexe, cliquer ci-dessus
ou lire un article paru dans le Nouvel Observateur (du 8 au 14 juillet - à consulter/télécharger le temps qu'il restera en ligne, en cliquant ci-dessous :
puis cliquer sur "télécharger ce fichier")

...

Polyamoureux, est-ce
   facile ?  Non.
   Simple ?  Non plus.
   Évident ?
   Pour zenzero oui,  naturellement !

   Ni facile, ni simple mais
   tellement plus clair que  (se)  mentir.
   (Se) mentir qui n'est ni facile ni simple non plus, du tout,
   et tellement, tellement faux-cul.
  

    Comme toi peut-être - moi certainement - l'avons expérimenté ...

dimanche 18 juillet 2010

Aha ! Bonjour tristesse ...

"Comment ça va aujourd'hui ?"

-    "Très bien, avec de la tristesse"

"Oh magnifique ! Et quelle est la pensée triste ?"

-    "Que la relation avec A - et sa transformation - pourrait se passer différemment"

"Ah j'entends bien,  eeh ...  est-ce bien vrai ? Pourrait-elle se passer autrement ?"

-    "En fait non ! ce qui se passe se passe, tel quel"

"Oui, à l'instant ce qui est est, que je l'apprécie ou pas. Et comment est-ce que je me sens et réagis quand je crois cette triste pensée qui se révèle pas vraie ?"

-    "Bein ... eeh ... à l'évidence confus. Avec un peu de déprime, de regret, de mélancolie ; de grisaille dans le ciel, dans l'espace intérieur, de froid piquant. Je me retire, me contracte, me ferme. J'éprouve de la crainte aussi, un manque de confiance, de sérénité et je rentre dans ma bulle, me cache"

"Oui j'entends bien. Et comment est-ce que je me sens dès lors que je ne crois pas ce triste mensonge ?"

-    "Oh tout baigne ! Je me sens  d é t e n d u , serein, léger, reconnaissant. Présent. Totalement en paix avec ce qui se passe comme ça se passe. Ce qui n'est plus vraiment de la tristesse est présent, mais plutôt comme une sensation d'ouverture, de douce vulnérabilité  ...  oui c'est ça, de douceur, de grande tendresse."


Révolution intérieure :
"La relation avec A et sa transformation ne pourrait se passer autrement"

Pssssssss :-)    Je ne suis pas schizophrène, mais moi si.

Merci à A
Clin d'oeil complice et plus que reconnaissant à Byron Katie  (un clic de souris sur sa photo ci-contre et tu peux découvrir ou revoir ce qu'elle appelle le ...Travail :-)

    

jeudi 15 juillet 2010

Aussi simple que cela ...


La vie est. 

Que le  mental le comprenne ou pas,
quoi que nous croyons ou ne croyons pas 

Être est. 

Être - la vie - n'est pas un problème à résoudre,
pas quelque chose à atteindre plus tard ou à réussir. 

La vie - être - est.

Maintenant, toujours maintenant. 

C'est ce qui regarde ces mots et l'espace sous-jacent, tout autour, illimité ; inséparable trinité !
(l° -   ce qui regarde maintenant ;   ll° -   ces mots ici-même ;   lll° -   l'espace dessous, tout autour et au-delà).

Il n'y a de problème que du point de vue limité - l'aveuglement - du moi qui se croit séparé. Moi autonome, tu parles !  Moi en charge ? doté d'un libre-arbitre ? Non.
Moi perdu ?  Oui !
Pauvre moi - qui croit devoir chercher à l'extérieur la sécurité ou l'amour ou la reconnaissance. Sans davantage de succès qu'un poisson qui s'évertuerait à remonter le courant afin de trouver de l'eau. 
Moi apeuré - qui essaye de se défendre, de se protéger, de se battre. Ah ! se battre ! et se battre encore ! quelle folle idée si largement répandue :
" Il-elle s'est bien battue-e "  "Il faut se battre, lutter, serrer les dents "  "La vie est un combat, c'est comme ça"
Ah bon !     Est-ce bien vrai  ??? 


...


Conscience - et mille autres mots pour nommer ce qui est - est. Déjà et toujours présent ; présence. 

Conscience - être - la vie -  présence - n'exclut rien.
Cette-innommable-informe-non-chose inclut les plus folles idées, l'impermanence des pseudo-succès, les illusoires recherches, les prétendus problèmes, les combats, tout et son contraire. Et au-delà.

Même si ça n'en a peut-être pas l'air
c'est aussi simple que cela : 

la vie est
maintenant 


zenzero s'y trouve tout désarmé
en paix
 
pfffffffffffff ...